Florence JARRIER

37 Bd Ornano

75018 Paris

florence.jarrier@gmail.com

Paris, le 21 décembre 2024

 

Monsieur Emmanuel MACRON

Président de la République

Palais de l'Elysée

55 r du Faubourg St Honoré 

PARIS 75008

 

 

 

 

Monsieur le Président de la République,

 

 

Des économies doivent être réalisées à bon escient.

 

Fonctionnaire civile au ministère de la défense, j'ai refusé de participer à des détournements et j'ai géré avec rigueur un bureau de marchés. La hiérarchie a trouvé mon honnêteté et mon efficacité gênantes : le ministère m'a mise d'office 26 mois en arrêt de maladie pour raisons psychiatriques et m'a licenciée sans droit à indemnités de chômage ni retraite. J'élevais seule mes enfants. Aucun psychiatre ne m'a estimée malade mentale. Aucun représentant du personnel n'a participé à ces mesures.

 

J'ai été licenciée sans droit à indemnités de chômage ni retraite par le directeur du personnel qui n'a pris en considération ni mon honnêteté, ni de mon efficacité, ni ma volonté de travailler. Il s'est arrogé le droit de statuer sur des questions médicales en lieu et place de médecins. En outre, l'arrêté de licenciement vise des mises en demeure discriminatoires et un avis d'une commission administrative paritaire non existante. Mon dossier administratif et l'expertise du propre psychiatre du ministère témoignent de mon « importante dévotion pour le travail ». Le médecin a aussi écrit : « Elle ne demande qu'une chose, c'est d'être réintégrée dans des fonctions non humiliantes pour elle ». Il a par ailleurs constaté que je n'étais « en aucun cas agressive ni vindicative » et que mon « intellect supérieur était d'un excellent niveau ».

 

A ce jour, je n'ai pas pu faire valoir mes droits devant les tribunaux en raison de l'acharnement du pouvoir et du non respect du contradictoire qui en a découlé. J'ai participé au Grand Débat National le 13 mars 2019 sans obtenir de solution.

 

Mon site internet donne plus d'informations http://florence-jarrier.net/

 

En dépit des règles internationales, de l'absence de communication de pièces par le ministère de la défense, les tribunaux n'ont pas annulé les mesures. Je vous demande de me permettre d'obtenir ma réhabilitation, une retraite équitable, et une indemnisation.

 


Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l'expression de ma considération distinguée.

 

 

 

Florence JARRIER